Avec un climat ensoleillé, un coût de la vie plus abordable et des paysages variés, l’Espagne attire chaque année de nombreux Français désireux d’investir dans l’immobilier. Cependant, si ce pays méditerranéen semble idéal pour un achat immobilier, il cache aussi des pièges potentiels pour les acheteurs étrangers. Aleksey Vidal, experte du marché immobilier espagnol et co-fondatrice de Retraite en Espagne, dévoile les risques les plus fréquents auxquels sont confrontés les investisseurs français.
1. Une législation immobilière différente
Le premier risque majeur pour les acheteurs français réside dans la méconnaissance de la législation espagnole. En Espagne, les lois encadrant les transactions immobilières diffèrent considérablement de celles en vigueur en France. Par exemple, le processus d’achat peut sembler plus flexible, mais cela implique également un cadre juridique qui peut surprendre les acheteurs non avertis.
Aleksey Vidal insiste sur l’importance de bien comprendre le cadre légal avant de s’engager dans un achat : « Il est essentiel d’être accompagné par un expert local qui maîtrise les spécificités du marché espagnol. En France, la présence d’un notaire est obligatoire dès le début de la transaction, alors qu’en Espagne, ce n’est qu’à la fin que son intervention est requise. »
2. La complexité des procédures administratives
Les démarches administratives en Espagne peuvent également se révéler complexes et chronophages. Obtenir le NIE (numéro d’identification des étrangers), essentiel pour acheter un bien, ou bien encore ouvrir un compte bancaire local sont des étapes obligatoires, souvent méconnues des acquéreurs.
De plus, certaines régions d’Espagne imposent des restrictions spécifiques aux acheteurs étrangers. Il est donc impératif de bien s’informer sur les démarches et sur les spécificités régionales pour éviter les mauvaises surprises.
3. Des frais supplémentaires mal anticipés
Acheter en Espagne peut sembler attractif, notamment en raison de prix immobiliers compétitifs, mais il est crucial d’anticiper les coûts annexes. Parmi eux, on retrouve les taxes locales, les frais de notaire, ainsi que les frais d’agence, souvent plus élevés qu’en France.
Aleksey Vidal recommande aux acheteurs de prévoir environ 10 à 15 % du prix du bien pour couvrir ces frais supplémentaires : « L’erreur la plus fréquente des acheteurs français est de ne pas anticiper ces coûts additionnels, ce qui peut rapidement faire grimper le budget global. »
4. Des offres trop belles pour être vraies
Comme dans tout marché immobilier en pleine expansion, l’Espagne n’échappe pas aux arnaques et aux offres frauduleuses. Aleksey Vidal met en garde contre les propositions alléchantes qui paraissent trop avantageuses pour être réelles : « Certains biens immobiliers, souvent situés dans des zones très touristiques, sont volontairement sous-évalués pour attirer les acheteurs étrangers. Il est primordial de bien vérifier la fiabilité de l’offre avant de s’engager. »
5. La gestion à distance du bien
Enfin, pour les Français qui achètent un bien en Espagne à titre d’investissement locatif, la gestion à distance du bien peut devenir un véritable casse-tête. Qu’il s’agisse de trouver des locataires, d’entretenir le logement ou de gérer les éventuels litiges, la distance complique souvent la gestion quotidienne. Aleksey Vidal conseille vivement de faire appel à une agence locale de gestion immobilière pour éviter ces tracas.
Un accompagnement sur-mesure pour sécuriser son investissement
Face à ces risques, Retraite en Espagne, la société co-fondée par Aleksey Vidal, propose un accompagnement personnalisé aux Français souhaitant investir en toute sécurité. En mettant l’accent sur la transparence, la connaissance du marché local, et le suivi rigoureux des démarches administratives, Retraite en Espagne s’impose comme un allié incontournable pour réussir son projet immobilier sous le soleil espagnol.
Aleksey Vidal conclut : « L’Espagne offre de formidables opportunités d’investissement, mais il est crucial de s’entourer de professionnels compétents pour éviter les erreurs coûteuses. »